Le président de la république Jovenel Moïse, a procédé le 11 mars 2019 au rétablissement de la Commission Nationale de Désarmement, de démantèlement et de réinsertion (CNDDR). Cette structure avait pour mission de coordonner et d’appliquer la politique de l’Etat en matière de désarmement, de démantèlement des groupes armés et de réinsertion des individus désarmés.
Lors du lancement de cette commission de 9 membres, le président de la république, Jovenel Moïse, l’a présenté à la nation comme la volonté de l’État d’instaurer la paix et la stabilité dans le pays pour une cohésion sociale et pouvoir trouver un climat de paix au profit d’une croissance économique. Le pays est assoiffé de paix, notamment les gens vivant dans les quartiers populaires. L’État doit répondre au désarroi de la population tout en assumant ses responsabilités en renforcement de la Police Nationale d’Haïti.
Près de 6 mois après, le pays connait encore plus de troubles que jamais. Une situation initiée par les gangs armés qui siègent les quartiers populaires. Des environnements qui deviennent des zones de non-droit, ou la population réclament tous les jours la présence d’une Police Nationale d’Haïti impuissante face à la force de frappe des groupes armés.
L’un des membres de cette commission, Jean Rebel Dorcenat, intervenant à l’émission ”SA KAP KWIT” sur la Télé 20, a affirmé que l’implication de certaines personnalités influentes au Palais National et dans le secteur privé des affaires occasionnent l’alimentation de l’insécurité dans le pays. Ce dernier confirme ce que d’autres gens avisés ont l’habitude d’insinuer dans notre société. Un mystère trop longtemps caché à la population.
Sans vouloir citer de noms, Jean Rebel Dorcenat, explique comment l’industrie d’arme à feu et de munitions est fructueuse en Haïti. « 11 personnes gèrent le marché des munitions en Haïti, voilà pourquoi ces individus s’opposent catégoriquement à ce que la CNDDR atteigne son objectif.
«Ils financent les exactions des groupes armés semant le deuil partout.» selon Jean Rebel Dorcenat, ajoutant que le palais national joue le tout pour le tout à ce que la commission n’arrive pas au bout de sa mission, malgré cette commission est l’œuvre du chef de l’Etat Jovenel Moïse.
Tout ceci enlève les doutes d’une possible implication de l’administration Jovenel Moïse, à ce que le pays soit toujours en situation de crises pour assurer son quinquennat. Le secteur privé des affaires s’est opposé récemment à la remise de 13 armes à feu à la commission par un gang de l’aire métropolitaine, selon Jean Rebel Dorcenat, tout en s’inquiétant pour sa vie. Il fait savoir que les membres de la commission reçoivent d’inquiétantes menaces pour le travail qu’ils effectuent dans le pays.